Comment traiter les rosiers au printemps ?

« Je suis responsable de ma rose » Le Petit Prince — Antoine de Saint Exupéry.

Les roses sont des plantes que nous apprécions. Dans le jardin, ce sont des étoiles ; du printemps au début de l’hiver, l’explosion de couleurs et de parfums nous éblouit. Voici nos conseils : Comment prévenir et contrôler les maladies et les ravageurs lorsqu’ils sont présents et protéger l’environnement ?

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Voici des recettes simples pour traiter les roses maison et les petits gestes pour lutter contre les maladies : taches noires, rouille, oïdium… Mais aussi pour lutter contre les ravageurs : pucerons, araignées rouges, cochenilles… en protégeant le biotope de votre jardin.

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Diagramme des différentes maladies et ravageurs, dont le nombre est répertorié et étiqueté dans notre article par — ©Roses Guillot®. I. Maladies et champignons : prévention et traitement ?

3 maladies majeures : points noirs, mildiou et rouille — ©Roses Guillot® A. Les maladies les plus courantes

  1. Pourriture grise : Ces champignons attaquent les boutons de rose. Ils pourrissent et virent complètement du brun au noir.
  2. Oïdium : (ou pourriture blanche ou maladie du mildiou) Ces champignons produisent une poudre blanche ou des feutres sur les boutons de rose ou les feuilles.
  3. Rouille : Ces champignons forment de petits points orange intense sur le dos des feuilles du rosier
  4. Black Spot ou Marsonia : Ces champignons, comme leur nom l’indique, forment des taches noires rondes avec un aspect ramifié sur les pétales de rose. Souvent, un point plus clair se démarque au milieu.
  5. Maladie virale : à ne pas confondre avec une carence, les feuilles atteintes de maladies virales ont des veines amincies.
  6. Cancer de la rose : Ces champignons causent de la moisissure dans les branches des roses
  7. Verticillium : Ces champignons attaquent principalement les roses déjà fragilisées par une autre maladie et colorent le bout des feuilles en jaune, puis en brun, avant qu’elles ne noircissent et ne tombent. Cette coloration est clairement reconnaissable à sa forme en « V ».

Par exemple, quelques conseils pour prévenir les maladies des roses.

Mieux vaut prévenir que guérir ! Nous vous offrons de petits conseils et des gestes simples pour vous assurer que vos roses ne subissent que peu ou pas de pression de la maladie.

  • Roses résistantes : Choisissez parmi nos roses durables et solides qui peuvent facilement revenir sans trop d’effort de jardinage, même si elles sont endommagées. Par exemple, nous offrons Guillot N°1®, Laurent Cabrol®, Chantal Merieux®, Martine Guillot®, PJ Redouté® Award et bien d’autres encore dans les boutiques en ligne !
  • numérotation Elle préfère les roses greffées aux boutures. Les rosiers greffés utilisent leur porte-greffe pour plus de puissance. Ils sont alors généralement plus résistants aux maladies.
  • Lits ventilés : organisez vos lits pour ne pas trop serrer vos roses. Vous pouvez retirer les branches orientées vers l’intérieur pour aérer vos buissons et arbustes.
  • Taille et nettoyage appropriés : Taillez bien tout au long de la saison, mais surtout en automne, le bois mort tel que le crabe ou la pourriture grise. Retirez autant que possible les feuilles malades du rosier et du sol. N’effectuez pas ces nettoyages par temps pluvieux où l’humidité est propice à l’entrée. Maladies associées aux coupes fraîches. Faites également des coupes en biseau afin que l’eau ne stagne pas avec des outils propres (ou même désinfectés). Vous trouverez tous ces conseils dans notre guide de taille des roses.
  • Sol propre : Ne laissez pas de feuilles malades sur le sol et ne les ajoutez pas à votre compost. Les champignons s’y multiplient et restent au chaud en hiver avant d’attaquer les jeunes pousses et les feuilles de vos rosiers. Assurez-vous également de bien désherber afin de ne pas concurrencer et de ne pas nicher pour les champignons ou autres ravageurs. Dans cet esprit, pensez à bien racler le sol sans endommager les racines des rosiers pour maintenir la ventilation. Un paillis peut également maintenir un bon équilibre pour la plante.
  • NOURRISSEZ VOS ROSES : Les roses sont gourmandes. Au début de la saison, lorsque les premières feuilles commencent à pointer vers le bout du nez, donnez une poignée « d’engrais rapide » à vos roses (faciles à trouver dans les jardineries) pour les aider à se développer. Cela ne fera que les rendre plus forts pour se défendre contre les champignons. Pour un bon équilibre si vous avez la main facile. De même, vous pouvez donner des engrais à diffusion lente tels que du fumier de cheval bien mûr ou de la corne séchée à l’automne afin de ne pas brûler les racines. En hiver, ils développent leurs racines pour se renforcer par beau temps.
  • Bon arrosage : Les roses nécessitent beaucoup d’eau, mais avec une distance entre les arrosages. Une fois par semaine, 10 l d’eau sont nécessaires pour un rosier. Cet arrosage doit se faire bien au pied du rosier sans mouiller les feuilles, de préférence tôt le matin ou le soir. Les systèmes de pulvérisation doivent être évités car le mouillage des feuilles favorise le développement de certains champignons tels que l’oïdium. De plus, les feuilles peuvent brûler à la chaleur et au soleil en raison de l’effet grossissant des gouttelettes d’eau.
  • Plantes en lien : Pour éviter les maladies, vous pouvez ajouter des plantes telles que l’ail ou la ciboulette à votre Intégrez les lits. Ces plantes agissent comme répulsifs : des désinfectants naturels.

C. Dès les premiers symptômes : des traitements adaptés aux maladies

Si la maladie est présente et même à titre préventif, après avoir nettoyé le rosier et le sol , vous pouvez utiliser des traitements maison ou des traitements dans des jardineries comme décrit ci-dessus.

Dans la jardinerie, vous trouverez des produits naturels adaptés ainsi que des soins et des conseils de fabricants de phytopharmakers.

Pour les plus créatifs, vous pouvez également utiliser des décoctions maison à base de prêle ou d’ail. Vous pouvez également préparer vous-même un mélange bordelais . Ces recettes sont de bons fongicides qui peuvent souvent être utilisés plusieurs fois, principalement tous les 15 jours, jusqu’à disparition des symptômes.

Pour l’oïdium, vous pouvez utiliser Préparez un mélange d’eau et de lait . Le lait effraie non seulement les lapins, mais c’est également un bon fongicide naturel.

Toutes nos recettes et conseils se trouvent dans notre article « Recettes de grand-mère contre les maladies et les ravageurs des roses »

Pour lutter contre la rouille , évitez de combiner le rosier et le rosier dans le jardin.

II. Ravageurs, insectes et acariens — Comment les combattre ?

AVR. Plante folle contre les ravageurs – ©Roses Guillot® A. Les insectes et ravageurs les plus courants

Thrips 8 et 11 : Ces minuscules insectes ailés mangent les fleurs et le bord des feuilles.

9. Gommage ou coléoptère  : Ces insectes nocturnes mangent les très jeunes pétales qui empêchent les roses de fleurir.

10. Pucerons verts (ou noirs ou roses)  : Ces petits insectes se nourrissent principalement au printemps du jus. Ils sont souvent associés et préférés par les fourmis.

12. Araignées rouges (acariens)  : Favorisées par la chaleur et l’humidité, elles se déposent et forment parfois des toiles comme un voile blanc. Ils percent les feuilles du rosier, les jaunissent ou même les assèchent.

13. Le ver des bourgeons (papillon de nuit) : Ces chenilles insatiables laissent des traces visibles sur les filets qui protègent les œufs avant qu’ils n’éclosent en chenilles.

14. Otiorhynci  : Ces insectes ressemblant à des coléoptères attaquent les feuilles en grignotant dans des perforations rondes. Ils laissent de petites fientes noires sur les feuilles.

15. Tenthrède des feuilles  : Ces fausses chenilles vertes à points noirs grignotent les feuilles, laissant derrière elles la dernière couche de tissu, formant des cercles transparents. Ne paniquez pas, venez après une première attaque ces larves ne reviennent pas pendant la saison.

16. La larve bave  : également appelée « broche de coucou », l’insecte forme une sorte de mousse autour des tiges et des feuilles comme isolant thermique pour ses larves. Cela ne cause pas beaucoup de dégâts si l’attaque n’est pas forte. C’est juste que ce n’est pas très joli.

La cochenille : Ces hémiptères blancs se nourrissent de sève et peuvent gravement endommager et affaiblir la plante, la rendant plus vulnérable aux attaques fongiques.

18. Couronne pure bile  : Elle est causée par les larves d’un cynipe, un petit hémoptère. Ce n’est pas très nocif, mais ce n’est pas très esthétique non plus.

19. Hylotomes  : Les larves de ces insectes hémoptères se nourrissent de pétales de rose.

B. À titre préventif : un bon équilibre dans le jardin

  • La présence d’insectes auxiliaires : pour créer un En favorisant un bon équilibre dans le jardin et en ne souffrant pas de parasites, vous pouvez stimuler la présence d’insectes tels que les hoverflies ou les larves de coccinelles qui se nourrissent de pucerons. Ces insectes auxiliaires se trouvent souvent à l’état naturel dans les jardins, mais vous pouvez également les trouver dans les jardineries. Pour encourager l’installation de ces petits animaux, vous pouvez construire des maisons d’insectes (ou les trouver dans les jardineries). Laissez place à votre imagination ! Le rosier est parfumé et favorise donc la présence du hoverfly.
  • La présence d’oiseaux : Les oiseaux sont essentiels pour votre jardin. En se nourrissant d’insectes ravageurs et d’autres ravageurs tels que les chenilles, ils limitent la maladie de vos plantes et de vos roses. Après tout, ne vous inquiétez pas si votre nichoir n’est pas occupé par une couvée. Elle peut durer plusieurs années jusqu’à ce que vous puissiez observer discrètement les résidents. Dernier conseil : installez-le en hauteur à l’abri de la pluie, des passages, du bruit… et du chat ! Encouragez la nidification des oiseaux et augmentez vos chances de profiter d’un beau jardin !
  • L’installation de plantes répulsives ou attrayantes : Pour éloigner les insectes et surtout les pucerons, vous pouvez utiliser des plantes parfumées telles que le basilic, le thym, le cochon d’Inde, la menthe, la tanaisie, la lavande ou David Tagette. Ces plantes ne sont pas seulement répulsives, elles embellissent également vos parterres. Et quel bonheur dans de beaux bouquets ! Vous pouvez également utiliser des capucines pour éloigner les chenilles et les pucerons de vos roses. Et pour les gourmands, n’hésitez pas, on trouve même des capucines dans les assiettes !

C. Comment Débarrassez-vous des pucerons et autres ravageurs ?

  • Dès la première apparition, vous pouvez effectuer des actions très efficaces avec de petites mains : enlever les feuilles grignotées, écraser les insectes ou, sans les laisser au sol, les asperger d’un jet d’eau, désherber et gratter le sol sans les laisser au sol endommagent les racines pour les chasser.
  • Pour éviter leur propagation, vous pouvez utiliser de l’eau chaude et de l’eau savonneuse encore meilleure. L’eau est glissante et les empêche de se déposer sur le rosier. L’une des méthodes les plus simples et les plus naturelles. Pour les roses qui sont encore en bourgeons, utilisez le tuyau d’arrosage pour rincer les pucerons à l’eau. Bien sûr, lorsque le rosier fleurit, il est impossible de recourir à cette méthode.
  • Pour les ennuyer au sol, vous pouvez également fixer du marc de café ou des bandes adhésives (mais cela sera moins esthétique dans vos roselières). Ceci est particulièrement efficace contre les fourmis qui se combinent avec les pucerons.
  • Vous pouvez toujours utiliser des traitements naturels tels que la bouse d’ortie ou la bouse de rhubarbe. Pour les préparer à la maison, lisez notre article « Les recettes de grand-mère contre les maladies et les ravageurs des roses ». Ou trouvez simplement des traitements adaptés à vos ravageurs dans les services phytosanitaires de votre jardinerie. Les conseillers sont là pour vous donner leur éclairage.
  • Contre les Otiorhynques : Ces petits animaux nocturnes reviennent sur Terre tôt le matin pour se camoufler pendant la journée. Notre conseil est de placer du papier journal au pied du rosier affecté. Les Otiorhynques sont donc Capturé, il suffit de brûler le journal. Répétez l’expérience jusqu’à ce qu’ils disparaissent !

III. Carences et stress Comment les distinguer des maladies et que faire ?

A. Défauts

Pour éviter les défauts, il est important de bien nourrir vos roses avec des engrais bien adaptés, comme recommandé ci-dessus.

20. Carence en magnésium  : Elle provoque un jaunissement des feuilles entre les nervures.

21. Le manque de potasse  : Cela fait noircir le bout des feuilles.

Si vous ressentez ces symptômes, nourrissez vos roses en conséquence. Vous trouverez des engrais spéciaux dans la jardinerie.

B. souligne

22. Des rayures grises à noires peuvent apparaître sur les feuilles. Ne paniquez pas ! Rien de grave, votre rosier connaît certainement un moment de stress lié à la chaleur et au froid ou à un a subi peu de stress hydrique . Assurez-vous simplement que votre rosier ne manque pas d’eau (sol humide).

Au début de la saison, les boutons peuvent se détacher Il est souvent associé à un coup de gel tardif. Coupez tous les bourgeons affectés par le gel pour stimuler la formation de nouveaux boutons de rose et guérir le rosier.

Et hop ! Vous êtes prêt avec tous nos conseils ! Et pas de panique : toutes ces maladies ne vous attaqueront pas d’un seul coup ! Très souvent, nos roses savent se défendre. Choisissez des roses robustes et fortes de la Maison Guillot® et profitez de votre magnifique jardin ! Un dernier conseil : parlez à vos roses et regardez-les avec l’œil expert que vous avez maintenant !

Jardin fleuri — © Roses Guillot® ©Photos tous droits réservés — ©RosesGuillot®

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